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Jérôme Alonzo et les Balles Blanches

« UN MOMENT EXTRAORDINAIRE DE PARTAGE ET DE CONVIVIALITÉ  » Parrain d’honneur de l’association, l’ancien gardien du Paris-Saint-Germain sera encore une fois présent cette année au rendez-vous. Plus qu’un simple coup de coeur, Jérôme Alonzo et les balles blanches, c’est une véritable aventure qui dure depuis 2005.

Quel bilan pouvez-vous dresser de l’édition 2010 ?

C’est heureusement le même chaque année. On a réussi modestement à procurer beaucoup de bonheur aux enfants des hôpitaux dont on s’occupe. Par la même occasion, c’est également beaucoup de joies pour les plus grands qui viennent joindre l’utile à l’agréable. Le bilan est donc plus que positif chaque année.

Votre histoire avec les balles blanches dure depuis combien de temps ?

Elle remonte à l’année 2005 où j’ai participé à l’opération les balles blanches un peu au dernier moment. J’étais encore footballeur à l’époque, j’avais entrainement le matin et j’étais arrivé un peu en retard. C’est parti d’une manière un peu bancale. Mais à la fin de cette journée est née une histoire d’amitié extraordinaire avecNathalie Innocenti et Eric Duquenne. J’ai la chance maintenant d’être le parrain d’honneur.

Être parrain d’honneur, cela implique quoi ?

C’est pour moi l’occasion de mettre un peu de lumière sur cet événement. Quand j’étais footballeur, c’était encore mieux. Maintenant avec mon travail de consultant dans divers médias, j’essaie d’en parler et de rapatrier un certain nombre de personnes connues. C’est aussi répondre à toutes les sollicitations pendant les semaines qui précèdent l’événement. Et être le premier arrivé et le dernier parti le jour « J ».

Que représente pour vous ce rôle ?

Personnellement, c’est un grand plaisir et un immense honneur. Je pense que nous avons des vies suffisamment agréables pour pouvoir s’occuper d’associations comme celle-là de temps en temps. Je sélectionne avec beaucoup de soins les œuvres pour lesquelles je m’investi. Cette journée opération balles blanches est à chaque fois un moment extraordinaire de partage et de convivialité.

Qu’est-ce que le golf vous a apporté dans votre vie ?

Beaucoup de frustrations (rires). A part le football j’ai deux passions, le golf et le poker. Deux disciplines qui peuvent vous apporter de la satisfaction mais aussi beaucoup de frustration. On m’a posé pas mal de fois la question et ça serait un peu présomptueux de dire que ça m’a apporté plus de concentration dans mon jeu de footballeur. Par contre, c’est un havre de paix extraordinaire. Ca m’a permis de couper complètement des affres du foot et de son monde impitoyable. J’étais sur une île déserte pendant quelques heures et ça n’a pas de prix.

Quel regard portez-vous sur votre carrière de footballeur après un an d’arrêt ?

J’en suis très fier mais j’aurais pu plus jouer. J’ai à mon actif environ 600 matchs professionnels. 300 en tant que titulaire et presque autant sur le banc. On m’a souvent reproché de manquer d’ambition, mais j’ai toujours privilégié mon cadre de vie et ce qui plaisait à ma famille. Donc j’ai parfois refusé de m’exiler à l’étranger où j’aurais pu plus jouer, pour rester en France et notamment à Paris où je n’ai pas beaucoup joué. Mais néanmoins je reste le seul gardien de l’histoire du football à avoir évolué dans les trois clubs préférés des français : Saint-Etienne, Marseille et Paris. Et ça c’est une grande fierté.